Ch.13 – C’est décidément pas mon chiffre
« L’été passera comme les autres », disais-je ! Eh bien, non.
1er août : faisait chaud, même tôt le matin. Encore en robe de chambre, j’arrose mes plantes. Je me mouille aussi les pieds au passage, c’est pas désagréable. Mais voila, le pied glisse dans la sandalette, la sandalette glisse au bord d’un dalle et me voila écroulée au milieu de mes jardinières… Aïe Aïe Aïe. Sûr, cette fois-ci je me suis fait très mal !
Je me relève, jambe griffée, c’est rien mais le bras… Au moins une entorse. J’arrive jusqu’au séjour et je m’allonge vite avant de tomber dans les pommes. Ça a duré trois quarts d’heure, mais j’ai fini par trouver une bande pour serrer le poignet et, dur-dur, je me suis habillée. Personne à appeler, sont tous en vacances c’est moi qui m’occupe des chats et bonzaïs. Je prends la voiture donc, prudemment, et arrive aux urgences à la clinique vers 10 h 15.
J’en suis ressortie à 16 h 30 avec un attelle et un rendez-vous le samedi 8 h (les toubibs sont surbookés) pour opération en ambulatoire avec pose de 2 broches : poignet cassé !
Samedi 3 août : arrivée à la clinique à 7 h 45. La chambre qui m’était réservée est occupée. On finit par m’en trouver une ailleurs. Douche à la bétadine, mise en place de la perf, prémédication à 10 h. Je me réveille à 11 h… sans changement ! En fait, de report en report, je descends pour l’anesthésie locale vers 19 h 30. Quand l’anesthésiste est prêt à me faire la piqure, c’est lui qui est appelé d’urgence.
Je rentrerai au bloc seulement à 20 h 45 pour en ressortir quelque 20 minutes plus tard et, bien entendu, je ne sortirai que le lendemain. Je passe sur cet été à ne rien faire (cf. la longueur de mes ongles…). On m’a enlevé les broches le 6 septembre et maintenant, rééducation…